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Tableau des morts au champ d'honneur
Feuille matricule militaire. N° 2614, Seine 3ème bureau. Maçon au Kremlin-Bicêtre, 35 rue de Fontainbleau (père décédé). Châtain, yeux marrons, 1.61 mètre. Degré d'instruction 3. N°133 au tirage au sort de Villejuif. Bon, dispensé, fils aîné de veuse. Service au 155ème régiment d"infanterie du 8 octobre 1905 au 18 septembre 1906. CBC accordé.
15 juillet 1911. Mariage à Ivry-sur-Seine de Camille Pigier, stucateur, domicilié avec sa mère au Kremlin-Bicêtre (Seine), 35 route de Fontainebleau, fils de Jean Baptiste Pigier, décédé à Limoges (Haute-Vienne) le 25 septembre 1891, et de Marie Puydenu, sans profession, et de Germaine Jeanne Roux, sans profession, domiciliée avec sa mère à Ivry 70 rue Nationale, née à Limoges le 21 mai 1888, fille de Louis Roux, décédé à Limoges le 13 février 1902, et de Marguerite Pouyol, sans profession.
16 avril 1914. Naissance de Robert Pigier, fils de Camille Pigier, 30 ans, stucateur, et de Germaine Jeanne Roux, 25 ans, sans profession, domiciliés 19 rue Galilée. Adopté par la nation le 8 octobre 1919.
Circonstances du décès. Tué à l'ennemi. Bois de la Gruerie. AM CO 1161 du 20 juillet 1915.
6 octobre 1915. Date de retranscription de l'acte de décès dans les registres d'Ivry-sur-Seine. Décédé à 18h sur le champ de bataille.
Pas de sépulture de guerre.
9 juin 1922. Médaille militaire. Citation : "Brave soldat ayant toujours fait vaillamment son devoir. Est tombé glorieusement pour la France à son poste de combat le 27 juin 1915 au Bois de la Gruerie." Croix de guerre avec étoile d'Argent.
27 juin 1915. Extraits de la lettre de Camille Pigier à ses tantes [retranscription sans correction] :
[…] Nous étions au repos le 17 et le 20 aux matin il a fallu remonter aux tranchées car les boches avait lancée des gaz et les notres ont du reculer, il a donc fallu ataquer pour reprendre notre bien. Nous étions encore à 3 kms de la tranchée que l’on commence à pleurer ça pique les yeux et la gorge et pour nous finir d’abrutir un bombardement. Terible. Nous étions fou je ne savais pas si j’en reviendrai. Heureusement pour moi je n’ai rien eu mais à la place nous sommes restés 6 jours et nuit face à face tout en faisant une autre tranchée avec un temps de chien toujours de l’eau et remplie de boue et couché dedans. à l’heure où je vous écris Dimanche 6 heures du matin je suis bien et propre comme un sou. Je pense que cette fois le repos sera un peu plus long car nous en avons besoin mais pas loin des boches près de Vienne le Château. […]